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Usine Plessis_Beucher
Usine de Plessis Beucher (Châteaubourg)
L’usine du Plessis Beucher est la plus récente, elle a été construite entre 2011 et 2012 puis mise en service en 2013. Elle a une capacité de 3 030 000 m3 et prend son eau dans la Vilaine (au nord de Vitré). Elle se situe à Châteaubourg à 15 km de Vitré et 30 km de Rennes.
L’usine du Plessis Beucher a pour objectif de traiter l’eau récupérée par les points de captage, en eau potable afin de l’envoyer vers les ouvrages de stockage – les réservoirs – qui par la suite, distribueront l’eau gravitairement aux abonnés.
des 3 plus grandes usines de production
mise en service récente
d’eau produite par heure
filtrés dans 3 ouvrages
Origine de l’eau de l’usine Plessis Beucher
L’eau envoyée à l’usine provient du point de captage du Plessis Beucher. Ce point va s’approvisionner par voie superficielle c’est-à-dire en eau de surface en rivière de la Valière.
L’eau qui arrive dans l’usine de Plessis Beucher va subir différentes étapes de traitement afin d’en éliminer toutes matières organiques et pollutions avant sa distribution et donc sa consommation.
L’usine du Plessis Beucher a une capacité de débit de 600 m3/ h. et 12 000 m3/ j.
Elle alimente à l’ouest, le réservoir de Noyal-sur-Vilaine, Acigné ainsi que le réservoir de Cesson-Sévigné ; à l’est, elle dessert Domagné, Chateaugiron, Torcé et peut secourir le syndicat de la Forêt du Theil.
4 phases de traitement pour retirer les polluants
Afin de supprimer toute forme de pollution, notamment les pesticides, l’eau brute subit 4 phases de traitement avant d’être envoyée dans des réservoirs afin d’être distribuée aux abonnés.
1 – La clarification : éliminer les plus lourdes substances indésirables
Cette première étape consiste faire passer l’eau à travers des lits de boues, permettant d’éliminer les plus lourdes substances indésirables. Des sels métalliques (de fer ou d’aluminium) sont ajoutés en amont afin d’améliorer la première étape de traitement. La clarification s’effectue dans deux grands ouvrages de 300 m3 /h. chacun.
2 – L’affinage
L’eau arrivant va ensuite traverser un lit de charbon actif en poudre, où les substances tels que les matières organiques résiduelles, les pesticides ou encore les micropolluants, vont être éliminées par absorption sur CAP.
C’est fou ! Une quantité de 10 g. de charbon actif représente la capacité d’absorption d’une surface équivalente à un terrain de foot !
3 – La filtration
Cette 3ème étape consiste à faire passer l’eau sur des bancs de sable afin d’éliminer les matières restant en suspension. Les grains de sable vont retenir les substances non désirées. Cette étape est constituée de 3 ouvrages pouvant traiter chacun 200 m3 / h.
4 – L’ultra filtration
Si les 3 étapes précédentes permettent d’éliminer les parasites et les bactéries, l’ultrafiltration va, quant à elle, éliminer les molécules organiques et les virus, pour ne laisser passer que les sels minéraux.
Schéma de fonctionnement
Découvrez en détail toutes les étapes du processus de l’usine de Plessis Beucher.
Contrôle qualité et sanitaire
En France, l’eau du robinet est l’aliment le plus contrôlé. L’eau fait l’objet d’un suivi sanitaire permanent. La surveillance exercée par les producteurs d’eau permet la vérification régulière des mesures prises pour protéger la ressource utilisée et celle du fonctionnement des installations et la réalisation d’analyses effectuées en différents points.
Le contrôle sanitaire mis en œuvre par les Agences Régionales de Santé (ARS) est exercé en toute indépendance vis-à-vis des producteurs d’eau. Les prélèvements sont réalisés en différents points des installations de production et de distribution d’eau potable.
Leur fréquence et leur typologie sont fixés réglementairement et dépendent de la vulnérabilité de la ressource, des quantités prélevées et de l’importance de la population desservie.