Menu

Usine de la Billerie

UUsine de la Billerie (Vitré)

L’usine de production de la Billerie est située sur la commune de Vitré. Elle a été mise en service en 1991 et agrandie en 2001. D’une capacité de production de 3 780 000 m3.

Elle récupère son eau brute à partir des points de captage de La Valière qui prend son eau dans la Rivière du même nom, au sud de Vitré. L’usine alimente principalement le secteur du syndicat de la Forêt du Theil, Argentré du Plessis et le syndicat des Monts de Vilaine.

La Billerie
1

des 3 plus grandes usines de production

2001

agrandissement de l’usine

700 m3

d’eau produite par heure

1

unité d’analyse de l’eau en continu

Une potabilisation en plusieurs étapes

L’usine de La Billerie à une capacité de production de 700 m3/ h. L’eau est récupérée par le point de captage de la Valière. Par système de pompage, celui-ci envoie l’eau vers l’usine de la Billerie pour lui faire subir plusieurs étapes de traitement.

Décantation, filtration, injection de chlore

Une fois arrivé à l’usine, l’eau est envoyée vers des décanteurs Actiflo qui vont la traiter une première fois par maturation et floculation.
Cette étape réalisée, l’eau va passer par des filtres à sables afin d’éliminer toute la matière organique et les bactéries.

Elle passe ensuite par le post ozonation, c’est-à-dire qu’elle va être traitée avec de l’acide sulfurique puis elle va être filtrée à base de charbon actif.

Enfin, l’eau va être à nouveau lavée, au moyen d’injection de Javel.

Elle est prête à être expédiée vers les bâches ou les réservoirs, pour ensuite être distribuée vers les habitations et les industriels.

Schéma de fonctionnement

Découvrez en détail toutes les étapes de potabilisation dans l’usine de la Billerie.

Qualité de l’eau puisée

Biosurveillance environnementale

Une biosurveillance environnementale est mise en place par Apilab, notamment afin de protéger l’environnement et de garantir une qualité de l’eau dès sa prise en eau brute.

Les polluants ont plusieurs possibilités pour entrer dans l’environnement, soit par les eaux de surface (les rejets domestique, industriels, transports maritimes etc.), soit par l’atmosphère (cheminée domestique, industrielles, combustion de moteur, aérosol, etc.) ou alors par les sols (décharges industrielles, application de pesticides en agriculture, inondations, etc.).

Tous ces compartiments sont liés, il faut donc évaluer la pollution de manière globale afin d’appréhender l’ensemble de la contamination. A ce titre, l’utilisation d’espèces bioindicatrices permet de surveiller les variations des conditions environnementales. C’est ce qu’on appelle la « biosurveillance ».

Bee
Captage La Valiere Min

Analyse en continu

Le Syndicat, en tant que producteur d’eau a également souhaité pouvoir analyser en continu la qualité de l’eau brute du barrage de la Valière afin de prévenir toute pollution de l’eau du barrage.

Il a donc installé une unité d’analyse de l’eau brute en continu dans l’enceinte de la tour d’eau du barrage. (Convention de mise à disposition pour l’installation d’une station d’alerte dans la tour d’exhaure du 28 mai 2021).

Un tel dispositif permet d’anticiper une dégradation ou variation brutale de la qualité de l’eau, signe d’une pollution potentielle.

Captage La Valiere Min

Après le traitement de l’eau, que deviennent les déchets restants ?

Une fois l’eau traitée, tous les déchets que l’on appelle des boues (les polluants, matières organiques, etc.) vont être épandues sur un périmètre.

Dans un objectif de développement durable et de réutilisation des éléments valorisables, tout en respectant la réglementation liée aux déchets issus de l’assainissement dans le département d’Ille et Vilaine, Eau des Portes de Bretagne a fait le choix de privilégier la valorisation agricole des boues de l’usine de production d’eau potable de la BILLERIE par épandage.

Les boues seront épandues annuellement en agriculture. Quatre agriculteurs intéressés par la valeur agronomique des boues ont intégré le plan d’épandage. L’apport de boues leur permettra une économie en engrais chimiques.

Les 3 étapes du parcours de l'eau